L’annonce du diagnostic lors d’un dépistage de suspicion de cancer

L’annonce du diagnostic, un moment difficile pour le patient (Photo Pixabay)

Il est commun de dire que cette révélation laisse sans voix. Parfois elle ne laisse pas sans voix, elle inspire de la révolte, de la colère, de l’incompréhension et le plus souvent un immense désarroi. Les plus « solides » y voient une sorte de fatalité, les plus « narcissique » y voient une injustice à leur égard, les plus « dissocier » y voient une ignorance, les plus « épicuriens » y voient une impuissance, les plus « débrider » y voient une plaisanterie, les plus « optimistes » y voient une épreuve à traverser, le plus « pessimistes » y voient une infirmité….

Je pourrais continuer, ainsi, durant des dizaines de pages tant les cancers sont différents, tant les personnes sont singulières. Il y a autant de cancer qu’il n’y a de personne.

Ce qui rassemble toutes ces personnes et tous ces cancers, c’est la phase d’annonce du diagnostic faite par l’oncologue. Celui-ci, suite à des conversations avec ces autres collègues et résultats de divers ; scanner, scintigraphie, TEP, et autres méthodes d’investigations radiologiques pointues, détermine et sous-pèse la gravité ou l’étendu de la ou des tumeurs. 

Le diagnostic posé, le patient, puisqu’à partir de ce moment-là nous passons un cap, celui de personne saine à celui de malade, la mécanique médicale se met en branle. 

L’annonce de diagnostic, fait de nous des personnes atteintes d’un cancer, cela ne fait pas de nous des personnes handicapées, ni des sous personnes contagieuses, ni des cobayes en expérimentations, et surtout pas des femmes et des hommes en dehors de la société. Nous sommes vivants et nous espérons que le grand soir, soit le plus tard possible.

L’annonce de diagnostic n’est pas un faire-part de décès prématuré, car cette annonce modifie, non seulement la perception que l’on a de nous-même, mais également la perception que les autres ont de nous-même, ainsi que la perception du monde qui nous entoure. 

La médecine oncologique a évolué au-delà de toute espérance, d’un point de vue techniques, diagnostics, traitements et prise en charge. La mécanique de prise en charge est bien huilée, le suivi pathologique, lié au cancer proprement dit, réponds à cette évolution. Je ne me permettrais pas de le remettre en cause. 

La mécanique fonctionne, mais qu’en est-il de la carrosserie, du carburant, des batteries, des sièges, du confort, de la tenue de route, des pneus, des freins, des divers liquides nécessaires etc… etc… 

Le corps comme un véhicule qui doit, coûte-que-coûte continué d’avancer. 

L’annonce de diagnostic regarde l’aspect mécanique et passe, quelque peu, à la trappe le reste. 

C’est ce « reste » qui provoque, chez beaucoup d’entre nous, cet état de sidération, d’abattement voir de mélancolie profonde, car l’alternative est souvent « radicale », vivre ou mourir !

Cette alternative, si difficile à appréhender doit pourtant prendre en compte que la médecine fait d’énorme progrès.  Il est juste de constater que, pris à temps le cancer recule et que nombre de personne vivent « avec » dans leur intimité la plus profonde et, surtout, nombreux ceux qui s’en sortent.  Je n’en oublie pas, pour autant, certaines sœurs ou frères d’annonce, pris dans le cercle « malin » du cancer, qui ne trouve qu’une issue inéluctable à leurs tourments.

Vivre « avec » signifie aussi, manger avec, dormir avec, danser avec, pleurer avec, nager avec, rigoler avec, aimer avec etc… etc… Toutes ces choses qui sont la carrosserie de ce que nous sommes. 

Vivre « avec » c’est rentrer en résistance face à un ennemi que l’on apprend à connaître et qui deviens avec le temps un compagnon de route, bon gré, mal gré. Apprenant à vivre avec, petit à petit, pas à pas, rencontre après rencontre.  

Alors ! Me direz-vous, la médecine prend en charge la douleur ! Les diététiciens prennent en charge l’alimentation et l’équilibre alimentaire ! Les esthéticiennes prennent en charge les soins du corps ! Les Kinésithérapeutes prennent en charge les corps ! Les psychologues prennent en charge la santé psychique ! Les psychanalystes prennent en charges les soins de l’esprit ! Tous sont là pour la qualité de vie du patient, non ! 

Indubitablement, toutes ces professions et d’autres « aident » à « vivre avec », mais, car il y a un mais, rien ne remplace la parole d’échange entre personne atteinte de cette maladie. L’échange de pratique, l’échange d’émotion, l’échange d’astuce, l’échange de comportement, l’échange sur cette vie différente que l’on vit et qui nous rassemble et qui fait que nous avançons en sachant qu’une sœur ou qu’un frère comprends et entends qui nous sommes. 

Certes, l’annonce de diagnostic doit être faite par l’oncologue référant, mais la parole d’un patient « atteint » doit être impérativement liée à celle du médecin. Cela demande, certainement, une formation spécifique, pour faire de ce moment, non pas un moment de doutes et d’incertitudes, mais un moment d’espoir et d’avenir. 

Dominique CHALLOU. Décembre 2020.

#Movember : l’indéfectible soutien des Ducs d’Angers

Cette année encore, l’équipe de hockey sur glace, les Ducs d’Angers, soutient notre association avec une rencontre originale, organisée en ligne, sur le réseaux social Twitch. Deux sponsors de l’équipe sportive très suivie à Angers, sont associés à cette opération : le groupe immobilier Réalités et Slapshot Magazine.

Pour la seconde année consécutive, l’équipe professionnelle de Hockey sur glace : les Ducs d’Angers, apportera son soutien à notre association, et par cette action aux hommes touchés par un cancer masculin (prostate et testicules). Nous en sommes heureux et fiers. 

La rencontre prévue initialement en physique ne pouvant être organisée, confinement oblige, plusieurs joueurs des Ducs d’Angers affronteront l’équipe de eSports « Pirates eSports » à NHL21 sur Playstation 4, dimanche 29 novembre à 16h00, lors de 3 matchs de 20 minutes. L’événement pourra être suivi sur le réseau social Twitch que les passionnés de jeux en ligne connaissent bien. 

« L’objectif de cet évènement est de récolter des fonds pour l’association Cancer Osons qui devait nous accompagner, comme l’an passé, lors du match spécial Movember de cette année », précise l’équipe sur son site web.

Événement unique organisé pour l’occasion, ceux qui le souhaitent pourront participer à la mise aux enchères, pendant la durée de l’événement, de la crosse du gardien international, Florian HARDY. Un beau trophée que les passionnés de hockey sur glace devraient s’arracher.

Durant la rencontre, ceux qui suivront pourront également dialoguer en direct avec les joueurs. 

Cette rencontre est parrainée par le Groupe Réalités, qui soutient notre association et ses actions et Slapshot Magazine.

➡️ Lien de l’évènement : https://bit.ly/2JbfEsv

Côté Français, l’entreprise textile engagée qui soutient Cancer Osons

Installée dans le sud de la France, Côté Français propose à ses clients des tee-shirts et autres textiles, entièrement fabriqués en France. Élaborés avec du coton certifié GOTS et Oeko-Tex® ces tee-shirt très mode, agréables à porter sont d’une grande qualité. A l’occasion de Movember, la boutique sort une série limitée et reverse une partie de ses profits à notre association. Alors n’hésitez pas, ils seront du plus bel effet lorsqu’il fera beau.

De tous les vêtements, le t-shirt reste un intemporel. Avec un jean, un bermuda, une petite jupe ou sous une chemise italienne, le t-shirt conserve sa place en toutes circonstances. Côté Français veille par conséquent à coudre ses t-shirts dans la plus belle et la plus délicate des étoffes : le coton. La griffe propose en outre la personnalisation à la demande. Le tout réalisé dans le plus grand respect des normes des labels de qualité du textile.

« On est ainsi assuré d’investir dans un article de qualité, de fabrication française, avec la certification de provenance du coton », peut-on lire sur le site de cette entreprise textile installée à Perpignan (Pyrénées Orientales). Très engagée cette entreprise, a compris notre motivation, égale à celle de ses dirigeants, n’a pas hésité à nous appeler pour nous aider en nous proposant de reverser 5 € par tee-shirt vendu. Une belle action qu’on ne peut qu’encourager et qu’on vous invite à soutenir vos aussi, surtout en cette période de Noël qui approche. Un petit cadeau sympa qui permet de soutenir une grande cause.

Sur le plan technique de fabrication GOTS (pour « Global Organic Textile Standard ») représente la garantie de provenance biologique d’un tissu. Pour l’obtenir, les producteurs de textiles en coton se soumettent à une batterie de tests, qui a lieu à chaque étape de fabrication. Ceci permet d’assurer une qualité certaine des vêtements, en l’occurrence des t-shirts de Côté Français. 

La chaîne de production englobe toutes les phases, de la récolte du coton jusqu’à l’élaboration des rouleaux de tissu coton, le tout en passant par l’étape de fabrication de l’étoffe et l’étiquetage de chaque pièce sortant de l’usine de Perpignan. La fabrication doit ainsi répondre à des normes rigoureuses. La conception des étoffes doit être responsable aussi bien d’un point de vue écologique que sociale. Le label GOTS impose le respect de plusieurs critères avant d’octroyer la certification. Cela inclut notamment la réduction de la consommation en énergie et en eau durant la fabrication.

Dans la pratique, GOTS exige les mêmes conditions que l’OIT (Organisation internationale du travail). Le label se penche également sur les conditions de travail des employés des entreprises et s’assure que celles-ci n’emploient pas de mineurs. Les entreprises comme Côté Français doivent respecter d’autres règlements. La non-utilisation de produits chimiques en fait partie. Les t-shirts produits par chez Côté Français sont par conséquent des articles normés. Eh oui, car la marque s’approvisionne uniquement auprès de producteurs d’étoffes normés par GOTS.

En somme, GOTS certifie uniquement des étoffes coton dont 95 % des fibres proviennent de l’agriculture biologique. Les tee-shirts de Côté Français sont également certifiés par le label « Oeko-Tex® ». Les exigences formulées par cet organisme sont tout aussi sévères que celles de GOTS. Le dispositif identifie et élimine les sources de substances potentielles dangereuses pour les consommateurs et la planète à chaque étape de la chaîne de fabrication des textiles. Le coton est donc minutieusement inspecté, qu’il soit sous la forme brute, semi-finie ou finie. Aujourd’hui, les tissus Oeko-Tex® subissent environ une centaine de contrôles en laboratoires pour assurer une matière textile impeccable qui élimine toute possibilité de réactions au contact du tissu avec la peau. Un plus non négligeable