Nordicancer 2024 : des réponses à vos questions ?

Combien serons nous le dimanche matin ?

L’an dernier, lors de la première édition, vous étiez 950 à randonner sur les chemins. Combien serez-vous le 4 février 2024. Nous espérons beaucoup plus. Mais pour rester dans des limites raisonnables nous avons fixé le maximum à 2 000 pour cette seconde édition pour ne pas perdre en convivialité.

Sur quel site s’inscrire en ligne ?

Malheureusement Google garde les traces des sites d’inscription des années précédentes et nous comprenons que cela puisse vous perturber. D’autant que compte tenu du succès de l’édition 2023, les anciens liens sont bien référencés. Cette année les inscriptions passent par la plateforme Hello Asso. Le lien officiel est le suivant : https://www.helloasso.com/associations/cancer-osons/evenements/nordicancer-2024

Quelle météo pour cette seconde édition ?

Les services de la Météo, malgré leurs énormes calculateurs, n’arrivent pas à prévoir le temps qu’il fera avec exactitude, début février. Mais n’oublions pas que deux jours avant la Nordicancer, le 2 février, c’est la Chandeleur, dont les crêpes rondes et dorées, évoquent le soleil et les jours qui s’allongent de plus en plus vite. C’est aussi la fin de l’hiver et l’époque des premières semences. Alors, croisons les doigts….

Quel sera l’état des chemins ?

Si le parcours de 5 km est plutôt sec, du fait de son revêtement alternant stabilisé et bitume, les parcours de 12 et 17 km seront boueux par endroits, certains chemins ayant été empruntés par des chevaux ou des engins agricoles, notamment dans la forêt et aux abords des vignobles. Mais ces tronçons sont plutôt rares, la plupart des chemins sont plutôt faciles. Prévoyez néanmoins de bonnes chaussures, avec de bons crampons, et si possible des bâtons de randonnée si vous n’êtes pas marcheur nordique. Mais en hiver, difficile d’échapper à la boue et aux frimas du matin.

Les chemins sont-ils balisés ?

Oui avec des flèches de plusieurs couleurs : bleu pour le parcours de 5 km, jaune pour le parcours de 12 km et rouge pour le parcours de 17 km. Nous vérifierons avant de vous autoriser à partir, l’état du balisage. Des ouvreurs pourront mettre un marquage au sol ou des rubans accrochés aux arbres en cas d’enlèvement inopiné. Nous vous conseillons de photographier les parcours affichés sur la ligne de départ.

A quelle heure puis-je partir ?

L’esplanade des écuries du château de Brissac où est installé le village départ /arrivée est ouverte à partir de 8h30, mais le premier départ groupé est donné à 9h30, après avoir pris une boisson chaude, si vous le souhaitez, entendu les messages de préventions et participer à l’échauffement en musique.

Les marcheurs nordiques 17 et 12 km, toujours plus rapides, partiront en premier dès 9h30, suivi par les marcheur randonnée 17 et 12 km, et celles et ceux qui veulent seulement effectuer le 5 km.

Mais si vous n’êtes pas un lève-tôt, sachez que vous pourrez partir jusqu’à 10h sur le 17 km, 10h30 sur le 12 km et 11h sur le 5 km. L’objectif étant que tout le monde soit rentré entre 12h et 13h.

Le stand inscription sur place fermera ses portes à 11h.

Où puis-je stationner ma voiture ?

Trois grands parkings situés à proximité du site de la NordiCancer permettent de stationner votre voiture. L’accès à ces parkings est fléché dans Brissac. Un plan d’accès est à votre disposition sur la page NordiCancer du site web Cancer Osons. Vous pouvez également vous stationner dans le centre-ville de Brissac.

Toutefois nous vous suggérons de privilégier le co-voiturage

La sécurité sur les parcours ?

Les parcours de 12 et 17 km sont amenés à traverser plusieurs routes départementales de faible importance. Ces traversées sont sécurisées par panneaux de danger en amont du croisement et des signaleurs qui se chargent de réguler la circulation. Les piétons restent toujours prioritaires sur les automobilistes, s’ils sont engagés sur la route, même s’il n’y a pas de passage protégé (article R415-11 du code de la route). Ne pas céder le passage à un piéton entraine une amende 135 € et un retrait de 6 points. Cependant nous vous conseillons d’être prudent en regardant avant de traverser ou lorsqu’ils y sont invités par les signaleurs, lesquels avertiront les automobilistes avec des panneaux manuels.

La chasse est-elle ouverte ?

Oui la chasse est encore ouverte dans la zone traversée par la randonnée. Toutefois les chasseurs qui chassent habituellement dans la forêt de Brissac, on accepté de ranger leur fusil ce dimanche matin. Nous les remercions vivement. Mais la chasse reste ouverte en dehors de la forêt, dans les prairies et vignobles. Vous pouvez donc rencontrer des chasseurs isolés. Soyez polis et courtois. Ne les provoquez pas et ne répondez pas à d’éventuelles agressions ou invectives. Mais signalez-le à l’organisation qui se chargera d’en informer la Fédération de chasse.

Pouvons nous venir avec un chien ?

Les chiens sont tolérés uniquement sur le parcours de 5km. Les autres parcours traversent des zones habitées par des animaux sauvages et notamment des chevreuils qui n’apprécient pas la présence des chiens. Ils ne sont donc pas autorisés sur ces parcours. Nous en sommes désolés. Si vous venez avec un chien sur le parcours de 5km, celui-ci devra être impérativement tenu en laisse et à distance des autres participants. Tout incident dû à un chien sera imputable à son propriétaire.

Nous n’aimons pas ou ne pouvons pas nous inscrire en ligne

L’inscription en ligne sur la plateforme Hello Asso est préférable pour des questions de logistique. Elle a été simplifié au maximum. Cela permet à l’association de prévoir l’approvisionnement des ravitaillements. Mais si vous ne souhaitez pas vous inscrire en ligne ou si vous ne pouvez pas, pour des raisons diverses, vous pourrez vous inscrire sur les points d’inscription que nous mettons en place en janvier dans plusieurs enseignes de la région de Brissac (Rive – sud Hyper U- le 13 janvier, Décathlon les Ponts de Cé le 20 janvier et Leroy Merlin Angers, le 24 janvier) (de 10h à 16h). Vous pourrez aussi le faire sur place dès 8h30 dans la limite des places disponibles, le nombre maximum étant fixé à 2000 participants pour cette seconde édition. A l’arrivée de votre parcours vous pourrez vous restaurer sur place auprès des foodtrucks présents pour l’occasion. Attention : les cartes bancaires, pour des raisons techniques, ne seront pas acceptées. Règlement en espèces ou par chèque. Merci.

Des ravitaillements sont-il prévus ?

Oui, mais uniquement sur les parcours 12 et 17 km, plus un à l’arrivée pour tout le monde. Sur ces ravitaillements, vous trouverez de l’eau, des pommes, du chocolat, des tranches de brioches offertes par notre partenaire Maison Becam à Brissac, ainsi qu’une dégustation de barres énergétiques Cooknrun, également partenaire.

Pourrons-nous manger des spécialités suédoises ?

Oui. N’oublions pas que la NordiCancer est placée sous le signe de la Suède avec notre partenaire SCANIA. Grâce aux étudiants de l’IFEPSA et une étudiante suédoise, vous pourrez acheter un verre de « Glögg » (vin chaud suédois aux épices) accompagné d’une « Kanelbullar » (brioche Suédoise à la cannelle).  Cette vente est organisée au profit de Cancer Osons.

Pourrons-nous déjeuner sur place à l’arrivée ?

Oui, deux foodtruck, la Route des saveurs et chez Pepette, choisis pour la qualité de leurs produits et ce qu’ils préparent, seront présents sur place pour vous proposer des plats froids et chaud, selon vos gouts et vos envies. Un chapiteau avec tables, bancs et chaises, permettra de s’abriter en cas de mauvais temps.

Peut-on se costumer pour créer l’ambiance ?

Bien sûr et nous vous le conseillons. Vous pouvez vous déguiser en viking ou vous grimer le visage façon nordique avec des signes ethniques. Une maquilleuse sera présente sur place. L’ambiance n’en sera que plus agréable

Que prévoit le tarif d’inscription ?

Cette opération est organisée pour collecter des fonds afin d’aider la recherche, les soins et l’accompagnement des personnes touchées par un cancer. Vous y contribuez par votre inscription, une fois déduits les frais d’organisation, la logistique d’accueil et les ravitaillements. Pour que vous puissiez garder un souvenir de votre présence à ce grand rendez-vous caritatif, un cadeau vous sera offert lors de la vérification de votre inscription.

Démonstration de marche nordique et prêt de bâtons

Des étudiants de l’IFEPSA (Institut de Formation en Education Physique et au Sport), seront sur place pour vous initier à la marche nordique et vous prêter des bâtons (contre caution) pour effectuer la randonnée. Dans la limite des stocks. De même ils sensibiliseront à l’APA (Activité Physique Adaptée) qui permet aux malades de garder la forme physique et de mieux assimiler les traitements.

Puis-je randonner sur les parcours ultérieurement ?

Non. Si certains tronçons sont accessible toute l’année, la partie qui traverse la forêt de Brissac, domaine privé, est exceptionnellement ouverte pour l’occasion, grâce à la famille de Cossé-Brissac, au gestionnaire de la forêt et aux associations de chasseurs qui exploitent cette zone forestière.

D’autres questions ? par mail à nordicancer@gmail.com ou au 06 12 42 75 37

Cancer du testicule : le tour de France d’un père en la mémoire de son fils disparu à l’âge de 19 ans

Le cancer du testicule qui touche principalement les jeunes hommes, n’est pas anodin. S’il se guérit assez facilement, il peut avoir de graves conséquences s’il n’est pas pris en charge assez tôt. Pour preuve, celui qui a touché Anthony, un jeune élève ingénieur, aujourd’hui disparu. Son père qui estime à juste titre que les hommes et notamment les plus jeunes, manquent d’information, à décider de partir faire un vrai tour de France à vélo, en mémoire de son fils, mais surtout pour éveiller les consciences. Et nous en avons bien besoin.

Anthony, pendant ses soins

C’est le cri du cœur d’un père de famille qui n’admet pas que son fils, élève ingénieur à Clermont-Ferrand, soit parti trop tôt, emporté par les conséquences d’un cancer du testicule, à l’âge de 19 ans. 

« Bonjour, je m’appelle Pascal, je suis le papa d’un ange », écrit le père d’Anthony, dans le dossier de présentation du tour de France qu’il a décidé d’entreprendre en sa mémoire. Ce père de famille originaire des Pyrénées Orientales en région Occitanie, est révolté devant le manque d’information et de prise de conscience de ce sujet qui touche les hommes, dès leur plus jeune âge.

« Une colère me ronge chaque jour depuis déjà 2 longues années », poursuit Pascal. « Un mal insidieux, nourrit par un sentiment d’injustice, face à une maladie trop subtilement camouflée entre des tabous à la peau dure et des statistiques peut être trop rassurantes ». Et d’ajouter : « A l’heure de l’ultra-information, pourquoi si peu de temps médiatique consacré à cette pathologie masculine ».

C’est la question que se pose chaque jour l’association Cancer Osons, que Pascal a décidé de soutenir en lançant une cagnotte sur Leetchi. L’association angevine va aider ce père de famille révolté, dans son combat qui est aussi celui de Cancer Osons, en médiatisant, tant faire se peut son action de sensibilisation.

Comme le précise l’Institut National du Cancer, le cancer testiculaire représente 1 à 2 % des cancers de l’homme. En 2018, le nombre estimé de nouveaux cas de cancer du testicule était de 2 769 et le nombre estimé de décès par cancer du testicule de 86. Ce qui est peu par rapport aux autres cancers, mais trop parce qu’il touche principalement les jeunes, de 15 à 35 ans. D’autant que d’après le dernier bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié par l’Institut de veille sanitaire (InVS), on observe une augmentation de 2,5% par an en France de l’incidence de ce cancer entre 1980 et 2005. Et les conditions de précarité dans lesquelles vivent de plus en plus de jeunes ne vont pas arranger les choses.

Ce que rappelle Pascal, c’est que peu de jeunes adultes connaissent vraiment le cancer testiculaire, une affection sournoise, comme la plupart des cancers, qui n’entraine pas toujours des douleurs ou une excroissance détectable par auto-palpation.  Et quand ils le savant ils peuvent se rassurer en sachant que cette affection peut se guérir dans 97% des cas.  « Même si ces chiffres sont excellents ne pourrait-on pas prévoir un dépistage précoce, comme on le fait par exemple pour le cancer du sein », alerte le père d’Anthony. 

« Les médecins ont fait leur travail » 

Anthony n’est pas mort de son cancer du testicule, mais de ses conséquences. Quand il l’apprend, en février 2020, les cellules cancéreuses ont déjà migré vers ses poumons. Après plusieurs opérations et une bataille courageuse de plusieurs mois, l’étudiant considère qu’il a vaincu la bête. Malheureusement il fait l’objet d’une récidive foudroyante au niveau du cerveau et décède le 9 juillet 2020.

« Les médecins ont fait leur travail  et je les remercie », explique son père. Mais tout est allé très vite, trop vite. Comme il l’exprime, « le risque d’un dépistage trop tardif de ce type de cancer, c’est une propagation des métastases vers des organes où le taux de survie est bien différent de celui du cancer du testicule »

Pour en parler plus largement, Pascal, cycliste amateur, a décidé de partir faire le tour de la France à vélo, « en suivant les côtes et en passant par Clermont-Ferrand, pour discuter avec les étudiants de l’école d’ingénieur de mon fils ». Un parcours de 5100 km qu’il envisage d’effectuer seul et sans assistance et qui l’emmènera, à partir du 7 mai 2023, de Saint Cyprien à la frontière de la Belgique et du Luxembourg, en longeant la mer du nord, la Manche, via le Cotentin, puis l’Atlantique et les Pyrénées. L’association Cancer Osons devrait pouvoir le rejoindre à Saint-Hilaire-de-Riez, en Vendée, où il fera étape le 3 juin prochain.  

« Aidez-nous à faire connaitre ce cancer », poursuit Pascal. « Plus nous en parlerons, plus nous augmenterons les chances pour nos enfants d’être sauvés. Il ne faut pas avoir peur d’en parler, cela ne doit plus être un tabou pour les hommes, cela n’arrive pas qu’aux autres… »

Vous pouvez suivre l’exploit de ce père de famille et son cri du cœur sur Instagram

Succès total pour le 4e Prostate Music Tour au Chabada

Une salle pleine comme un œuf, des groupes rock d’un excellent niveau musical et un public enthousiaste : les ingrédients de la réussite pour l’association Cancer Osons, organisatrice le samedi 19 novembre du 4e Prostate Music Tour, au Chabada à Angers. Ce concert va permettre de dégager une somme conséquente qui sera reversée aux structures de cancérologie de la région des Pays de la Loire.

Les Straits, tribute de Dire Straits (Photo Patrice Touchet)

Complet trois semaines avant l’ouverture des portes, le Prostate Music Tours d’Angers – Concert contre le cancer masculin, était voué au succès. « La demande était tellement importante après l’annonce de la fermeture des guichets qu’il aurait presque fallu pousser les murs tellement la demande était importante », déclarent les organisateurs. De quoi satisfaire la vingtaine de bénévoles qui se mobilise depuis 5 ans pour assurer le succès de cet événement dont l’objectif est de collecter des fonds pour soutenir les équipes de chercheurs, soignants et accompagnateurs de la région des Pays de la Loire, notamment à Angers et Nantes, qui travaillent sur les cancers masculins.

A ces bénéfices sur les entrées, s’ajouteront les ventes des produits dérivés, les bénéfices sur le bar et surtout les collectes des entreprises qui se mobilisent pendant le mois de novembre dans le cadre de l’opération internationale « Movember », dans laquelle s’inscrit ce concert caritatif. C’est le cas du constructeur de camions Scania, des boulangeries Bécam, pour la région d’Angers, auxquels s’ajoutent d’autre structures commerciales dont les sièges sont en Anjou et bien au-delà de ses frontières. Mais aussi des écoles à l’exemple d’un groupe de jeunes filles du lycée Bourg Chevreau de Segré qui se mobilise pour cette noble cause et l’Université d’Angers.

Des groupes rock du niveau des originaux

Depuis le début, en novembre 2018, l’association Cancer Osons, dont le but est d’organiser des événements culturels et de loisirs pour collecter des fonds, s’est attaché à faire venir sur la scène du Chabada, des « tribute band » qui reprennent les musiques des groupes rock des années 60 à 80, voire plus récent. Ces groupes pour la plupart disparus de la scène ont fait le succès des grands festivals (Woodstock, Live Aid de Londres, Ile de Wight …) que les séniors aujourd’hui atteint d’un cancer de la prostate, ont bien connu. Aujourd’hui, des groupes plus jeunes, appelés tribute ou cover, reprennent les musiques de ces groupes légendaires, à la note près, aux instruments de l’époque, voire la gestuelle. Parfois la ressemblance et la voix de chanteur créent l’illusion, pour le plus grand plaisir du public.

Back to the Police, tribute de The Police (Photo Patrice Touchet)

Cette année deux groupes étaient présents sur scène : les « Straits » un groupe venu d’Ile-de-France, tribute du groupe londonien Dire Straits et « Back To The Police », un groupe nantais, tribute du groupe Police, dont le chanteur Sting est toujours présent sur scène. Deux groupes salués pour leur qualité musicale et leur fidélité par rapport aux groupes d’origine. Il suffisait de fermer les yeux pour être ramené quelques décennies en arrière, époque où le rock était dans toutes les têtes d’une jeunesse éprise de liberté.

Ces deux groupes, à la grande satisfaction des organisateurs et du public, ont même rejoué Money for Nothing, sur la scène du Chabada, où Sting (The Police) était venu chanter avec Mark Knopfler (Dire Straits), sur la scène du Live Aid du stade de Wemblay (Londres) en 1985, devant 72 000 spectateurs. Il n’en fallait pas plus pour échauffer la salle du Chabada, pleine de ses 900 spectateurs. 

Ces derniers sont unanimes, ce concert est une totale réussite sur le plan de la programmation. Ils n’ont pas manqué de remercier les organisateurs, tous présents sur scène à la fin du concert, mais aussi sur les réseaux sociaux. « Super concert, un grand merci », « Quelle belle soirée hier ! Mes amis et moi avons adoré ! Supers groupes, supers musiciens, super ambiance… et pour la bonne cause. Que du bonheur ». 

Depuis ses débuts, ce concert caritatif initié par l’association Cancer Osons, connait un grand succès, preuve s’il en est que la cause mobilise. Le grand regret des organisateurs c’est qu’on n’en parle pas assez, il faut encore faire plus pour qu’on en parle, même si ce n’est pas facile de passer après Octobre Rose, autre grande cause qui mobilise pour la lutte contre le cancer du sein.

« Movember est mal placé. Deux mois de mobilisation pour une même cause, c’est certainement trop. C’est difficile de faire passer des messages pour les hommes  », souligne le Président de Cancer Osons, Yannick SOURISSEAU. Mais le cancer ce n’est pas uniquement en octobre et novembre, mais toute l’année. C’est pour cela que l’association organise, le 15 janvier 2023, un second Prostate Music Tour, dans la banlieue de Lorient (Morbihan) et un rassemblement marche nordique et marche randonnée, dans un esprit totalement nordique : la Nordicancer, dans le parc du château de Brissac (49) et les vignobles de l’Aubance environnants.