Un guide pour consoler les personnes malades

Diffusé par le magazine Rose Up, à l’attention de celles et ceux qui côtoient des femmes touchées par un cancer, le « petit guide pour consoler une personne malade », peut aussi s’appliquer aux hommes, aussi nombreux, à être touchés par la maladie.

S’il est avéré que les hommes ont toujours des difficultés à parler de leur cancer, comme s’ils se sentaient diminués, il n’en reste pas moins vrai qu’ils souffrent, au moins autant que les femmes. Mais par crainte que les autres ne se moquent de ce qu’ils considèrent comme une défaillance, ils préfèrent le plus souvent se replier sur eux-mêmes et souffrir en silence avec tous les risques que cela peut présenter en matière de détresse psychologique et d’évolution de la maladie. 

Quel que soit le sexe, l’approche d’une personne touchée par un cancer est souvent difficile. Trouver les bons mots n’est pas à la portée de tout un chacun et certains se sentent parfois démunis lorsqu’ils croisent un proche touché par un cancer.

Proposé par l’autrice du livre « Cancer ? je gère ! » et fondatrice du podcast « Naitre princesse et devenir guerrière », Delphine REMY, en partenariat avec le magazine féminin Rose Up, le petit guide pour consoler une personne malade, ne s’applique pas qu’aux femmes. Il peut tout à fait s’appliquer aux hommes confrontés au cancer et qui doivent eux aussi endosser le costume de guerrier. Car on a beau être homme avec tout ce que ça comporte en termes de stéréotypes guerrier, le costume n’est pas plus facile à porter.

Cancer Osons vous propose donc de lire ce document et de le mettre en pratique lorsque vous êtes amené à rencontrer une personne touchée par la maladie, en sachant que le cancer n’est pas plus facile à vivre, que l’on soit homme ou femme.

Vous pouvez télécharger ce guide en cliquant ICI 

Cancer Osons redistribue 24 000 € à trois structures de cancérologie angevines

C’est désormais une habitude : la NordiCancer, organisée au château de Brissac, à peine terminée, les organisateurs de l’association Cancer Osons, réunissent les entreprises qui les soutiennent et les bénévoles afin de dresser le bilan de l’année écoulée et remettre les excédents financiers à plusieurs établissements de santé d’Angers spécialisés ou ayant des services de cancérologie. Sur présentation de projets, proposés par les établissements locaux, l’association a pu remettre 24 000 € de dons pour soutenir leurs activités.

Présentation de l’association par Thierry Cariou, vice-président de Cancer Osons

La soirée des partenaires, c’est un grand moment pour l’association Cancer Osons. C’est une occasion unique de remercier les entreprises et associations qui s’engagent dans la lutte contre le cancer, qu’il soit masculin, principal objectif de l’association, mais pas seulement. « Le cancer n’est pas unique et ne touche pas plus un genre qu’un autre. Ce qui profite à l’un profite à l’autre et c’est ensemble que nous devons lutter contre cette terrible maladie qui touche une famille sur 5 dans le monde », précise l’association. « Le cancer, touche les forts comme les faibles, les riches comme les pauvres, avec une nuance : l’accès aux soins est différent d’un pays à l’autre, en fonction de sa couverture santé et de sa catégorie sociale. Mais une chose est certaine : c’est une grande cause internationale, encore tabou et dont seule l’énonciation du mot fait encore peur. Notre action, comme celle des nombreuses associations qui interviennent dans le domaine, est importante ».

A cette soirée partenaires, sont désormais associés tous les bénévoles qui participent à l’organisation des événements populaires proposés par Cancer Osons et des associations partenaires situés aux quatre coins de la France. C’est d’ailleurs ce qu’ont rappelé Yannick SOURISSEAU et Thierry CARIOU, respectivement Président et vice-président de Cancer Osons. « Si le siège de l’association est désormais implanté à la Cité des Soins d’Angers les sollicitations viennent de partout et permettent ainsi d’étendre la couverture de l’entraide et faire passer des messages sur le plan national », ont précisé les organisateurs en présentant une carte des points de collaborations passés ou en cours, entre Perpignan, Bordeaux, Forbach, Paris et la Bretagne où une antenne locale est désormais implantée. Des événements sont organisés sur place et les excédents seront redistribués aux structures de cancérologie locales, à l’exemple de l’Institut de Cancérologie de Lorraine – Alexis Vautrin à Nancy ou encore le Centre de Cancérologie de Cornouaille – Quimper Concarneau

Financer des projets locaux et concrets

Chaque année l’association organise des concerts, le Prostate Music Tour, et un événement de marche nordique et randonnée, la Nordicancer, auxquels s’ajoutent des dons de particuliers, d’association et d’entreprises qui organisent leurs propres événements. Ce sont les excédents de ces différents événements et collectes qui sont redistribués, après déductions faites des frais engagés pour les organiser. Ces excédents représentent plus de la moitié des frais de fonctionnement de l’association et d’organisation des événements. 

Petite nouveauté depuis cette année, les dons sont attribués sur présentation d’un projet proposé par les établissements de santé. Ces projets chiffrés permettent de répartir les sommes en fonction de l’importance du projet et de ses besoins en financement, selon quatre catégories : la recherche locale, les protocoles de soins et le matériel nécessaire, l’innovation technologique en matière de santé et les projets d’accompagnement des patients et des aidants. 

Au cours de cette soirée, l’association qui disposait d’un excédent de 24 000 €, a remis trois chèques aux établissements de santé suivants :

La Cité des Soins d’Angers pour un projet de mise en place d’une nouvelle activité, ouverte aux patients qui le souhaitent, portant sur l’aménagement de leur espace de vie. Montant attribué : 5 600 €

Remise du don de 5600 € à la Cité des Soins par Florence Dabin, président du Conseil départemental de Maine-et-Loire, Yannick Sourisseau et Thierry Cariou.

Le CHU d’Angers, pour deux projets, l’un portant sur l’aménagement de la salle de Radiothérapie Interne Vectorisée en Médecine Nucléaire, pour un meilleur accompagnement des patients suivis pour un cancer de la prostate. L’autre portant sur l’achat d’équipements de bien-être pour adoucir l’hospitalisation des patients suivis dans le service d’Urologie. Montant attribué : 6 400 €

Remise du don de 6 400 € au CHU d’Angers, par Alexandra DAVID représentante d’AESIO Mutuelle, Yannick Sourisseau et Thierry Cariou

L’Institut de Cancérologie de l’Ouest pour un projet de développement de l’Activité Physique Adaptée (APA) en zones rurales et qui ne peuvent pas participer aux activités proposées par l’établissement. Montant attribué : 12 000 € 

Remise du don de 12 000 € à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest par Jean-Philippe Martin, responsable communication de SCANIA production Angers, Yannick Sourisseau et Thierry Cariou

L’évolution de chaque projet sera suivie par les équipes de Cancer Osons. Nous ne manquerons pas de tenir informer le public de leur avancement. 

Onco-Atlantique, un projet soutenu par Cancer Osons

Depuis qu’elle existe, l’association angevine Cancer Osons, apporte aux travers des événements qu’elle organise, un soutien aux structures de santé spécialisées en cancérologie dans le domaine de la recherche, des soins, de l’innovation technologique et des activités d’aide aux patients. La somme remise, l’an dernier, à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest, va contribuer à la mise en place d’un tiers-lieu oncologie, baptisé « Onco-Atlantique », pour améliorer les parcours des patients « hors les murs ».

Image d’illustration Adobe Stock

L’association Cancer Osons, créée il y a maintenant six ans, s’est fixé pour objectif de sensibiliser et informer le public sur la prévention et l’évolution des traitements des cancers masculins, notamment de la prostate et du testicule. Des affections dont les hommes ont beaucoup de difficultés à parler. Une situation qui ne favorise pas le diagnostic et les soins. 

Pour en parler plus largement, l’association organisent des concerts et un rassemblement de marche nordique et randonnées, des événements qui permettent de faire participer le public à la lutte contre le cancer tout en pratiquant leur activité favorite. Les bénéfices de l’organisation de ces événements auxquels s’ajoutent les dons des entreprises, associations et particuliers, sont versés sous forme de dons aux structures de cancérologie locales. Au préalable ces dernières doivent soumettre un projet, impliquant la population masculine. « Ça nous permet de savoir où vont les dons et établir une traçabilité », explique le président de l’association, Yannick SOURISSEAU. « Ensuite nous communiquons sur ces projets et nous les suivons avec l’entité qui a reçu le don, voire nous nous impliquons ». 

Le lien avec l’Institut de Cancérologie de l’Ouest est très fort. D’autant que certains patients, membre de l’association Cancer Osons, sont soignés dans cet établissement de pointe. C’est donc avec une certaine fierté qu’elle a remis en mars 2023, un chèque de 10 000 € pour aider à la mise en place d’une structure innovante : un tiers-lieu en Oncologie, permettant de mieux suivre les patients, notamment lorsqu’ils ne sont plus dans les locaux de l’ICO.

Le premier tiers-lieu dédié à l’accélération de solutions digitales en Oncologie.

Ce projet baptisé « Onco Atlantique », a été proposé lors d’un appel à projet lancé par « France 2030 », dans le cadre du volet santé « innovation santé 2030 » et plus précisément dans la stratégie « Santé numérique », par un consortium de plusieurs structures : L’Institut de Cancérologie de l’Ouest Nantes – Angers et l’Institut Bergonié à Bordeaux, centres de lutte contre le cancer, le Centre Hospitalier Intercommunal de Mont de Marsan et le Digital Médical Hub, une société d’open innovation d’accompagnement au développement, positionnement et à l’évaluation d’outils numériques en santé. Ce projet fait partie de 15 projets retenus au titre de l’année 2024. 

« Face à l’augmentation de l’incidence du cancer, le potentiel de guérison du cancer doit pouvoir s’appuyer aujourd’hui sur les progrès technologiques exploitant les données et la santé numérique, et non plus uniquement sur des avancées sur les sciences médicales fondamentales », explique le consortium dans un communiqué. 

« Le système de santé ville-hôpital intègre désormais la prévention, les soins et la recherche dans un continuum. Dans cette logique, les établissements doivent passer du statut d’établissement de séjour à celui d’établissement de parcours et asseoir leur performance sur la valeur apportée au patient », précise Guillaume Mercusot, Directeur du Développement & de l’Innovation à l’Institut de Cancérologie de l’Ouest. « La digitalisation du système de santé va contribuer à améliorer le suivi personnalisé du patient. Le tiers-lieu Onco-Atlantique a été conçu pour répondre à ces enjeux, en offrant des solutions adaptées aux parcours complexes liés à la lutte contre le cancer. »

 Ce tiers-lieu vise à créer et déployer un véritable « laboratoire » ouvert et collaboratif destiné au développement de méthodes de structuration et d’expérimentations d’innovation avec pour objectifs l’optimisation et la coordination de parcours patients en oncologie, dans lequel vont pouvoir s’impliquer des nouvelles entreprises spécialisées en santé, mais aussi les établissements. Un véritable virage numérique qui devrait permettre de mieux contrôler, grâce à des biomarqueurs, l’ensemble du processus de soins et de suivi des patients. Deux premiers projets vont illustrer rapidement les bénéfices de ce tiers-lieu, l’agilité de la méthode et les interactions entre les parties prenantes :  le projet « OncoWise Prostate » de la société « Sêmeia », lequel a pour objectif de permettre le suivi à distance des patients atteints de cancer de la prostate évitant ainsi effets secondaires et aggravation de la maladie et le projet « RDS – MultiSense® » pour la télésurveillance et la sécurisation de la sortie précoce post-opératoire des patients de plus de 65 ans présentant une vulnérabilité gériatrique mineure ou intermédiaire.