Fondateur

L’association Cancer-Osons a été créée en 2018 par Yannick SOURISSEAU.

La genèse de l’association

L’association « Cancer Osons ! » créée en juin 2018, est née de la rencontre entre le journaliste Yannick Sourisseau, touché par un cancer extraprostatique (tumeur située à l’extérieur de le prostate) avec début de métastases osseuses, et des personnes volontaires qui le suivaient sur le réseau social Facebook. Dès le début de sa maladie, celui qui est devenu le président fondateur de « Cancer Osons ! » a communiqué sans retenue sur les réseaux sociaux afin d’informer celles et ceux qui le suivent, de son état et de l’évolution de la maladie. Une chaine de soutien s’est installée et se poursuit encore aujourd’hui.

Une véritable thérapie pour l’auteur et les malades qui le suivent.

Un groupe angevin, excellent « tribute » de Pink Floyd, que Yannick Sourisseau avait interviewé plusieurs fois pour la presse locale, a proposé, dès qu’il a eu connaissance de sa santé, d’organiser un concert pour le soutenir. De cette idée est née l’idée d’un concert rock plus important, et désormais l’idée d’une tournée pour soutenir l’ensemble des hommes touchés. La création d’une association permettant de gérer l’événement était donc indispensable.

Un constat alarmant

Le cancer de la prostate, premier cancer en nombre de cas chez les hommes de plus de 50 ans (50 000 cas par an), et celui du testicule qui touche des populations plus jeunes, sont des cancers dit hormonodépendants. Ils se servent d’une hormone, la testostérone, générée par une glande, la prostate, pour véhiculer des cellules cancéreuses dans le corps. L’une des premières attaques métastatiques est le système osseux, mais d’autres organes tels que le foie, les poumons, la vessie… peuvent également être touchés. Le traitement le plus courant est l’ablation de la glande en question, dès lors que la tumeur est localisée à l’intérieur. Dans les autres cas, un traitement d’accompagnement vise à abaisser la testostérone et donc la propagation des cellules cancéreuses. Mais ce traitement, véritable « castration chimique » entraine une baisse de la sexualité et de libido chez les hommes concernés, lesquels n’osent pas l’évoquer de peur des moqueries de ceux qui sont en bonne santé. Cela entraine un repli, voire un état dépressif et dans certains cas, suicidaire, avec à la clef une baisse des défenses immunitaires et un terrain favorable au cancer généralisé et autres maladies.

C’est ce constat, évoqué avec les médecins oncologues, dans le cadre de plusieurs reportages, qui a conduit Yannick Sourisseau et l’association qu’il préside, à s’investir dans un projet de libération de la parole des hommes et faire en sorte que ce cancer ne soit plus tabou.